Conscience Soufie

Poésie et samâ‘
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Revue CS

Le Numéro 2 de la Revue Conscience Soufie a été consacré aux liens qui unissent soufisme et poésie.

Bibliographie : Mansûr al-Hallâj

Bibliographie : Mansûr al-Hallâj

Fulgurante figure de la mystique en Islam, Mansûr al-Hallâj appartient à cette rare pléiade de poètes pour qui la poésie fait un avec la pensée. Cela ne saurait se produire que si la poésie est sublime et la pensée profonde.
Joël-Claude Meffre, retraité du ministère de la Culture et membre de Conscience Soufie, est écrivain et poète. Il poursuit depuis des années un travail d’écriture en poésie en même temps qu’il s’est engagé sur la voie du soufisme.
Il nous a livré ses conseils de lecture au sujet de Mansûr al-Hallâj , en marge de la conférence du 21 novembre 2021.

Poème de Hallâj : Wa-Llâhi mâ tala’at shamsun

Poème de Hallâj : Wa-Llâhi mâ tala’at shamsun

Poème de Hussein Mansour al- Hallaj
Traduction par Mahmoud Sami-Ali
***
Dieu en témoigne ! Qu’aucun soleil ne se lève ni se couche
Sans que Ton amour soit uni à mes souffles
***
Et que je ne m’isole pour m’entretenir avec autrui
Sans que Tu ne sois mon entretien avec autrui

Poème de Hallâj : Ra’aytu Rabbî bi-‘ayni qalbî

Poème de Hallâj : Ra’aytu Rabbî bi-‘ayni qalbî

Poème de Hussein Mansour al- Hallaj
Traduction par Louis Massignon
***
Je vis mon Seigneur, avec l’œil de mon cœur,
Et Lui dis : Qui es-Tu ? Il me dit : Toi !
***
Mais, pour Toi, le “où” ne sait trouver un lieu,
Il n’y a pas de “où” repérable, du moment qu’il s’agit de Toi !

Le cheikh Ahmad al-‘Alâwî, poète de l’Essence

Le cheikh Ahmad al-‘Alâwî, poète de l’Essence

Par Eric Geoffroy
Le cheikh al-‘Alâwî (m. 1934) a été et est encore qualifié par beaucoup de « revivificateur de la Voie soufie » (mujaddid al-tasawwuf), et lui-même a fait allusion à cette fonction. …On ne connait parfois de son œuvre que les poèmes de son Dîwân[2], que certains chanteurs ‘‘profanes’’ ont même intégré à leur répertoire. Ils sont abondamment chantés lors des séances de samâ‘ tenues par les soufis appartenant à diverses confréries…

Poème du cheikh al-‘Alâwî : Udhkur Allâh yâ rafîqî

Poème du cheikh al-‘Alâwî : Udhkur Allâh yâ rafîqî

Ce passage du poème « Invoque Dieu, ô compagnon » en est la meilleure illustration :
Notre liqueur est un très vieux vin
Cacheté avant Adam !
Elle nous a enivré, ô mon ami
Depuis un temps d’avant les temps !
Elle nous a fait tomber d’un sommet sublime,
De l’Être pur vers le néant.
Puis nous sommes retourné vers le Compagnon d’en haut
Par-delà le Trône et le Calame !
Nous nous sommes tenu à l’horizon suprême
Et nous sommes revêtu du monde,
Nous nous sommes caché sous les traits de la créature
Afin de ne pas être vu des humains !

Poème du cheikh al-‘Alâwî : A yâ murîd Allâh – Ô aspirant à Dieu

Poème du cheikh al-‘Alâwî : A yâ murîd Allâh – Ô aspirant à Dieu

En soufisme, le disciple, l’aspirant, est appelé murîd, « celui qui veut Dieu », ou qui « veut cheminer vers Dieu ». Mais les soufis considèrent que c’est Dieu qui prend l’initiative de le rapprocher de Lui, et que son progrès repose sur la grâce. Le murîd ne se meut que parce que Dieu l’a préalablement « désiré » (murâd), et il ne doit jamais oublier que l’amour divin seul constitue son énergie.
Ô aspirant à Dieu, à ton attention je me répète, alors écoute bien !
Si tu comprends ma parole, tu parviendras à Dieu !

Poème du cheikh ‘Adda : Arâ-ka bi-husn l-sadd ‘annî turshidu-nî

Poème du cheikh ‘Adda : Arâ-ka bi-husn l-sadd ‘annî turshidu-nî

Dans le Dîwân, c’est le cheikh ‘Adda qui développe le contraste radical entre le soleil et l’ombre.
Dans la contemplation du cosmos, tout d’abord :
L’univers, en son principe même, est aboli par l’Essence,
Apparent grâce à Sa lumière, telle une ombre étendue.
Il faut ici penser à l’une des « sagesses » d’Ibn ‘Atâ’Allâh : « Les univers s’affirment parce qu’ils sont par Lui affermis, mais ils sont abolis par l’unicité de Son essence. »

Fragments rimbaldiens

Fragments rimbaldiens

Par Eric Geoffroy
Dans les jours qui précèdent sa mort à Marseille le 10 novembre 1891, Arthur Rimbaud répète sans cesse « Allah Karîm » (« Dieu est généreux »). Ce témoignage provient de sa sœur Isabelle, qui a pourtant tenté de présenter son frère comme un bon chrétien. Sans préciser ici dans quelle confession son frère se serait éteint, elle écrit de Marseille à leur mère : « Ce n’est pas un pauvre malheureux réprouvé qui va mourir près de moi : c’est un juste, un saint, un martyr, un élu ! ».

Rimbaud, un des plus grands poètes de la littérature universelle, un des grands esprits de l’âme française, musulman ?

L’éblouissement comme guidance

L’éblouissement comme guidance

Par Eric Geoffroy
Dans ce voyage en Dieu, l’initié est pris de vertige face aux irradiantes théophanies qui proviennent de toutes parts, et dont chacune est sans pareille. Il connaît à la fois l’extase et le désarroi de la créature qui perd pied et se désagrège devant l’Infini. Et voilà que les contours de son identité même se diluent, se dissolvent dans la Présence.

Association Conscience Soufie
14 avenue de l’opéra,
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ISSN : 2777-9289