Conscience Soufie

Poésie et samâ‘
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Revue CS

Le Numéro 2 de la Revue Conscience Soufie a été consacré aux liens qui unissent soufisme et poésie.

Poème du cheikh al-‘Alâwî : Udhkur Allâh yâ rafîqî

Poème du cheikh al-‘Alâwî : Udhkur Allâh yâ rafîqî

Ce passage du poème « Invoque Dieu, ô compagnon » en est la meilleure illustration :
Notre liqueur est un très vieux vin
Cacheté avant Adam !
Elle nous a enivré, ô mon ami
Depuis un temps d’avant les temps !
Elle nous a fait tomber d’un sommet sublime,
De l’Être pur vers le néant.
Puis nous sommes retourné vers le Compagnon d’en haut
Par-delà le Trône et le Calame !
Nous nous sommes tenu à l’horizon suprême
Et nous sommes revêtu du monde,
Nous nous sommes caché sous les traits de la créature
Afin de ne pas être vu des humains !

Poème du cheikh al-‘Alâwî : A yâ murîd Allâh – Ô aspirant à Dieu

Poème du cheikh al-‘Alâwî : A yâ murîd Allâh – Ô aspirant à Dieu

En soufisme, le disciple, l’aspirant, est appelé murîd, « celui qui veut Dieu », ou qui « veut cheminer vers Dieu ». Mais les soufis considèrent que c’est Dieu qui prend l’initiative de le rapprocher de Lui, et que son progrès repose sur la grâce. Le murîd ne se meut que parce que Dieu l’a préalablement « désiré » (murâd), et il ne doit jamais oublier que l’amour divin seul constitue son énergie.
Ô aspirant à Dieu, à ton attention je me répète, alors écoute bien !
Si tu comprends ma parole, tu parviendras à Dieu !

Poème du cheikh al-‘Alâwî : la Lâmiyya

Poème du cheikh al-‘Alâwî : la Lâmiyya

Lâmiyya est le poème le plus long du Dîwân du cheikh al-‘Alawî. Un poème rédigé par le cheikh en tant que support d’enseignement accessible à tous les fuqarâ’ (les « adeptes » du soufisme), quelles que soient leurs capacités et leurs origines.
Ô vous qui désirez ardemment la Présence sublime,
Renouvelez votre pacte avec nous et cherchez-en nous l’union
C’est le moment de se ressaisir, en vue de la plus illustre station,
Que Dieu soit louangé, Lui qui nous en a rendus dignes !

Poème du cheikh ‘Adda : Arâ-ka bi-husn l-sadd ‘annî turshidu-nî

Poème du cheikh ‘Adda : Arâ-ka bi-husn l-sadd ‘annî turshidu-nî

Dans le Dîwân, c’est le cheikh ‘Adda qui développe le contraste radical entre le soleil et l’ombre.
Dans la contemplation du cosmos, tout d’abord :
L’univers, en son principe même, est aboli par l’Essence,
Apparent grâce à Sa lumière, telle une ombre étendue.
Il faut ici penser à l’une des « sagesses » d’Ibn ‘Atâ’Allâh : « Les univers s’affirment parce qu’ils sont par Lui affermis, mais ils sont abolis par l’unicité de Son essence. »

Fragments rimbaldiens

Fragments rimbaldiens

Par Eric Geoffroy
Dans les jours qui précèdent sa mort à Marseille le 10 novembre 1891, Arthur Rimbaud répète sans cesse « Allah Karîm » (« Dieu est généreux »). Ce témoignage provient de sa sœur Isabelle, qui a pourtant tenté de présenter son frère comme un bon chrétien. Sans préciser ici dans quelle confession son frère se serait éteint, elle écrit de Marseille à leur mère : « Ce n’est pas un pauvre malheureux réprouvé qui va mourir près de moi : c’est un juste, un saint, un martyr, un élu ! ».

Rimbaud, un des plus grands poètes de la littérature universelle, un des grands esprits de l’âme française, musulman ?

La poésie cosmique – Entretien avec Eva de Vitray-Meyerovitch

La poésie cosmique – Entretien avec Eva de Vitray-Meyerovitch

C’est un cosmos sacralisé et tous les êtres sont reliés entre eux par mille liens fraternels. De même que dans les Fioretti de Saint François d’Assise, les histoires des mystiques musulmans nous rappellent constamment qu’un maître, par exemple, fait taire les grenouilles d’un étang qui coassaient pendant l’un de ses discours, que les chiens font cercle autour d’un autre pendant la prière, qu’un bœuf qu’on menait à l’abattoir demande au maître spirituel qui passe d’intervenir pour qu’on ne le sacrifie pas.

Le Prophète et son approche spirituelle de la poésie

Le Prophète et son approche spirituelle de la poésie

Par Tayeb Chouiref
Les conditions de vie du désert et le nomadisme des Bédouins arabes expliquent la fonction centrale des arts du langage chez eux, à savoir l’art du discours déclamé (khuṭba) et la poésie (shiʿr). Dans une culture de l’oralité ayant pris place dans un environnement naturel hostile et marquée par des changements de lieux de vie récurrents, la parole et la mémoire collective de celle-ci occupent nécessairement une fonction déterminante d’ancrage et de fixation. D’où l’adage classique : al-shiʿr dîwân al-ʿArab,

L’éblouissement comme guidance

L’éblouissement comme guidance

Par Eric Geoffroy
Dans ce voyage en Dieu, l’initié est pris de vertige face aux irradiantes théophanies qui proviennent de toutes parts, et dont chacune est sans pareille. Il connaît à la fois l’extase et le désarroi de la créature qui perd pied et se désagrège devant l’Infini. Et voilà que les contours de son identité même se diluent, se dissolvent dans la Présence.

Poésie et soufisme : des affinités anciennes

Poésie et soufisme : des affinités anciennes

Par Eric Geoffroy
Pourquoi les auteurs spirituels de l’islam s’expriment-ils si souvent en vers ? La réponse est évidente : poésie et mystique partagent un même rapport à l’indicible, une même fulgurance de l’inspiration, un même recours aux symboles et à la transmutation du sens.

Association Conscience Soufie
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ISSN : 2777-9289