Catégorie : Publications

Nuria Garcia Masip : calligraphie islamique et initiation

Séduite par la beauté, la simplicité et l’aspect méditatif de cet art, qui ne demande rien d’autre qu’un calame,
de l’encre et la solitude pendant de longues heures, Nuria Garcia Masip s’engage pleinement dans cette voie artistique et initiatique.
Ressentant le besoin d’un véritable guide, elle entend parler d’un maître très connu aux U.S.A., Mohamed Zakariya, qui avait l’ijaza du maître turc Hasan Çelebi. Après lui avoir écrit, elle retourne à Washington en 2001 pour étudier avec lui.

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Conseils de lecture en calligraphie arabe classique

Nuria Garcia Masip est née en 1978 à Ibiza, dans l’archipel des Baléares. Après des études d’Art, de littérature et de philosophie aux Etats-Unis – notamment avec Seyyed Hossein Nasr – elle découvre la calligraphie arabe à Fès, en 1999. Commence alors une longue quête, qui la conduira de maitre en maitre (Mohamed Zakariya, Hasan Çelebi et Davut Bektaç) entre Washington et Istanbul.

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Quelques thèmes communs au bouddhisme et au soufisme

Par Eric Geoffroy
Un verset du Coran dit que les musulmans ont été placés sur terre comme une « communauté du milieu ». Cela s’entend, notamment, d’un point de vue géographique, au sens où l’islam a été en contact très rapidement, et pas par hasard, avec l’Occident, avec les traditions chrétienne, juive et aussi avec les traditions bouddhiste, hindoue, etc. Il y a eu certes des emprunts historiques, mais c’est très secondaire; il y en a eu bien sûr, et c’est réciproque, mais ce n’est pas très important. Le plus important ce sont les invariants spirituels qu’on retrouve dans toutes les traditions spirituelles.

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Les quatre morts du soufî

Le 16 janvier 2021, Eric Geoffroy a consacré son intervention à la thématique « Les quatre couleurs de la mort initiatique ». Il y a proposé une lecture contemporaine à la doctrine « des quatres morts soufi ». En complément, nous vous proposons ci-dessous un article de Michel Chodkiewicz publié en 1998 qui développe largement les lectures et les pratiques des grands maîtres soufis autour de ces expériences de morts initiatiques.

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« La mort de Hallâj » par Joseph Maréchal

Par Joseph Maréchal
Du point de vue de l’orthodoxie musulmane, qui eut raison, Hallâj ou ses juges ? La présomption de sainteté personnelle, qu’impose, en faveur de Hallâj, une vue à vol d’oiseau de sa carrière d’ascète, n’est-elle infirmée par aucun fait contradictoire, historiquement démontrable? Grâce à M. Massignon, nous sommes assez bien documentés sur ce point. En effet, le rôle d’ « avocat du diable » a été tenu très activement par l’accusation, au cours des deux procès de Badgad : à tous égards, la conduite et les paroles du prévenu furent épluchées sans bienveillance.

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Le temps de parler

Entretien avec Annick de Souzenelle par Suzanne Renardat.
Notre époque est saisie dans une mutation immense, extrêmement importante et c’est pour cela que le langage concernant l’évolution de l’humanité ne peut plus être le
langage qui était voilé avant. Nous sommes à l’heure actuelle justement dans l’enlèvement d’un voile …

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A propos du « sacrifice du fils d’Abraham »

Par Eric Geoffroy
Cet épisode, évoqué dans la sourate 37, ressort au thème coranique de l’épreuve (balâ’), qui agit comme une véritable pédagogie spirituelle à l’adresse des croyants et a fortiori des prophètes : l’élection et l’investiture ont pour passage obligé la purification. Abraham (Ibrâhîm en arabe) a été choisi comme « ami intime de Dieu » (khalîl Allâh) parce qu’il a subi avec succès maintes épreuves . L’une des plus intenses fut sans doute ce songe au cours duquel le patriarche se vit en train d’immoler son fils :
– « Ô mon fils, je vois en rêve que je t’égorge. Qu’en penses-tu ? »

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De Murcie à la Mecque, l’itinéraire d’Ibn ‘Arabî

Par Claude Addas
Issu d’une illustre famille arabe, originaire du Yémen mais établie de longue date dans la Péninsule ibérique, Ibn ‘Arabî – de son nom complet Muhammad b. Alî al-Tâ’î al-‘Arabî – voit le jour en ramadan 560 de l’hégire, 1165 de l’ère chrétienne, à Murcia, dans le sharq al-andalus. Sept ans plus tard, sa famille émigre à Séville, capitale andalouse du royaume almohade, où son père exerce des fonctions officielles, vraisemblablement au sein de l’armée.

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Conseils de lecture « Mevlâna Jalâl al-Dîn Rûmî »

Jalâl al-Dîn Balkhî naquit en 1207 à Balkh, et mourut le 17 décembre 1273 à Konya en Turquie. Rûmî était déjà un maître reconnu lorsqu’il croisa la route de Shams Tabrîzî. La rencontre avec cet ascète errant bouleversa son existence. C’était en 1244, à Konya, il devait être âgé de 37 ans environ. Son fils, Sultân Valâd, rapporta de cette recontre que lorsque Rûmi « vit le visage de Shams; les secrets devinrent pour lui manifestes comme le jour. Il vit celui qu’on ne peut pas voir; il entendit ce que personne n’entendit jamais de personne… Il devint amoureux et fut anéanti. »

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