Catégorie : Le prophète Muhammad

Présence du Prophète ﷺ

Par Éric Geoffroy
Beaucoup de choses ont déjà été écrites ou dites au sujet de la Réalité métaphysique du prophète Muhammad ﷺ : al-haqîqa al-muhammadiyya. Elle enveloppe et illumine, rappelons-le, la personne physique, incarnée dans l’histoire, du dernier prophète de notre humanité.

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Qu’est-ce que la « prière sur le Prophète »  ? 

Par Néfissa Roty-Geoffroy
Quand on parle de « prière » en français, on parle d’ « acte d’adoration ». En islam, cette définition de la prière (ṣalât ) correspond à la prière rituelle, deuxième pilier de l’islam, qui s’inscrit à travers un corps à la fois en méditation et en action, et s’accomplit selon des récitations et des gestes bien précis.

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Au miroir du Prophète ﷺ

Par Jean–Philippe Rondelaud
Au cours d’une rencontre spirituelle entre deux maîtres soufis, l’un d’eux eut cette parole, sous forme d’interrogation :
« Certes, nous sommes musulmans, mais sommes-nous muhammadiens ? »
Qu’est-ce à dire ? Serait-il possible d’être musulman sans être ipso facto « muhammadien » ? Cette question, somme toute simple, nous introduit au mieux, nous semble-t-il, à notre sujet. Que signifie pour un musulman « être muhammadien » aujourd’hui ?

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Nourrir puis sevrer : La fonction de cheikh, du Prophète à nos jours

Par Eric Geoffroy
Tout spirituel musulman ne peut espérer guide plus accompli que le Prophète, qui affirmait : « C’est mon Seigneur qui m’a éduqué, et Il a parfait mon éducation ». Dans le soufisme, la relation de maître à disciple repose ainsi sur un terme, celui de suhba, le « compagnonnage » qu’a entretenu le Prophète avec certains compagnons.

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L’universalité de la miséricorde muhammadienne

Par Denis Gril
Dans le Coran, la sourate Les Prophètes (Al-Anbiyâ’) caractérise chacun des prophètes par une qualité ou un don spécifique ou même un événement de sa vie, puis elle évoque les troubles de la fin des temps et l’avènement de l’au-delà. Dieu s’adresse alors à Son Prophète bien-aimé ﷺ pour lui dire quelle est et sera sa fonction dans ce monde et dans l’autre : « Et Nous ne t’avons envoyé que comme miséricorde pour les mondes (Wa mâ arsalnâ-ka illa rahmatan li-l-‘âlamîn) ».
وَمَا أَرْسَلْنَاكَ إِلَّا رَحْمَةً لِلْعَالَمِينَ

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La Burda, Pour l’amour du prophète Muhammad

Par Néfissa Roty-Geoffroy
En cette soirée bénie du Mawlid et en ces temps troublés, convier la Burda semble incontournable. La burda un long poème[1] (qasîda) à l’éloge du Prophète Muhammad composé par al-Būsīrī[2] (m. 1296), un soufi égyptien, élève d’Abu al-‘Abbâs al- Mûrsî, lui-même disciple de l’Imâm al-Shâdhilî. Poète de renom[3] et calligraphe, al-Busîrî écrivit cette œuvre alors qu’il souffrait d’une paralysie.

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La hilye, une icône calligraphique

Par Nuria Garcia Masip
Le terme hilye, qui vient de l’arabe et signifie « ornement », désigne à la fois une forme visuelle spécifique et un genre littéraire consacré à la description physique du prophète Muhammad ﷺ. Cette tradition provient de la discipline dite des shamâ’il (les qualités prophétiques innées et parfaites) qui se base sur les hadith-s évoquant l’apparence du Prophète, ainsi que ses qualités morales et ses vertus spirituelles.

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Le prophète qui aimait les femmes

Par: Eric Geoffroy
« Il m’a été donné d’aimer de votre monde trois choses : les femmes, le parfum et la prière, qui est mon suprême plaisir », disait le prophète Muhammad. Les femmes se trouvent ainsi associées à ce qu’il y a de plus subtil et de plus spirituel. La tournure grammaticale utilisée en arabe indique clairement que cet amour pour les femmes a une source divine, métaphysique ; il faut donc lire : « Dieu m’a fait aimer de votre monde… ».

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Poème du cheikh al-‘Alâwî : Dam’i mihtâl min ‘ayni madhahâ

De fait, on peut porter au crédit des soufis leur amour intense et exalté pour le Prophète, eux qui sont à l’origine de la célébration de son « anniversaire » (mawlid), au XIIe siècle. Ce sont les innombrables poèmes et chants qu’ils ont composés pour louer l’« élu » (al-mustafâ) qui ont déterminé le genre littéraire de l’« éloge du Prophète » (madh nabawî)… La nostalgie de la présence du Prophète culmine sans doute dans ce poème du cheikh ‘Alâwî :
Les larmes ruissellent
De mes yeux épuisés par les pleurs.
Ô zéphyr du soir
Porte à Taha mon salut !

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Poème du cheikh al-‘Alâwî : Sallâ Allâh ‘alayk yâ nûr

L’éloge, ou « panégyrique » (madh), a toujours été un des thèmes principaux de la poésie arabe depuis l’époque pré-islamique. Avec l’établissement des cours califales et princières de l’Empire islamique, le dithyrambe des poètes s’orienta, contre monnaie trébuchante et de façon très hypocrite, vers les gouvernants de ce monde. Le thème de l’éloge du Prophète, quant à lui, ne pouvait faire l’objet de commerce ; il se développa donc « bien loin des cours », ce qui peut aussi s’expliquer par les déficiences spirituelles des poètes « officiels ». L’éloge du Prophète n’a ainsi « trouvé de représentants réellement dévoués que parmi les soufis, l’amour étant leur seule motivation et leur unique source d’inspiration ».

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L’institution du Mawlid et la louange du Prophète par ses noms

Par: Nefissa Roty-Geoffroy
La fête du Mawlid – ou Mawlûd [1] – célèbre la naissance du Prophète Muhammad, le 12 rabî’ al-‘awwal, au troisième mois du calendrier islamique. A l’époque du Prophète, cet événement n’était pas fêté, bien sûr. Pour autant, le Prophète jeûnait toujours le lundi car, expliquait-il, c’était le jour de sa naissance et celui du début de sa prophétie. Après sa mort, les musulmans ont ressenti le besoin de commémorer la naissance du prophète Muhammad en pratiquant des actions de grâces particulières…

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