Toute la charpente de l’islam est fondée sur l’attestation de l’Unicité divine, le Tawhîd. Mais qu’est-ce que la reconnaissance de cette Unicité implique en nous ? En suivant un processus graduel d’intériorisation
Toute la charpente de l’islam est fondée sur l’attestation de l’Unicité divine, le Tawhîd. Mais qu’est-ce que la reconnaissance de cette Unicité implique en nous ? En suivant un processus graduel d’intériorisation
A l’occasion du Mi‘râj, le 27 du mois de Rajab ( le 29 février 2022), Conscience Soufie vous propose cet article d’Eric Geoffroy sur les récits coraniques de l’ascension céleste du prophète Muhammad, salla Llâh ‘alayhi wa sallam.
Deux récits coraniques ont été couplés par la tradition musulmane sur ce thème : celui du voyage nocturne (isrâ’) du Prophète de La Mecque à Jérusalem, puis celui de l’Ascension elle-même (mi‘râj) depuis Jérusalem jusque, à travers les cieux successifs, à la Présence divine. ..
Abd-al-Haqq Guiderdoni est directeur de l’Institut des Hautes Etudes Islamiques. Il est également chercheur au CNRS, au Centre de Recherche Astrophysique de Lyon, Université de Lyon. Il œuvre pour faire connaître la spiritualité musulmane et promouvoir le dialogue interreligieux. Il a également conduit plusieurs programmes internationaux de recherche sur le dialogue entre perspective scientifique et approche religieuse.
La réalisation spirituelle est rigoureusement fonction de notre niveau de conscience. Le Réel est là, tel qu’Il n’a jamais cessé d’être, mais notre ego peine à dissiper l’opacité générée par les voiles de l’illusion.
En tant que « représentant de Dieu sur terre » (Coran 2 : 30), l’homme a une responsabilité axiale dans la gestion de la planète. Cependant, le ‘‘Dieu’’ du Coran lui-même se montre pessimiste à ce sujet : dans le même verset, les anges, quoique soumis à Dieu, s’interrogent sur le bien-fondé de cette mission confiée à l’homme…
Par Éric Geoffroy
Beaucoup de choses ont déjà été écrites ou dites au sujet de la Réalité métaphysique du prophète Muhammad ﷺ : al-haqîqa al-muhammadiyya. Elle enveloppe et illumine, rappelons-le, la personne physique, incarnée dans l’histoire, du dernier prophète de notre humanité.
Et puis bien sûr, comme dans toute culture religieuse, il y a des prières spontanées : des prières de demande, d’adoration, qui dépendent uniquement de celui qui prie, et qui n’ont pas de forme prescrite. Pour les désigner, il y a dans la mystique musulmane un très beau mot, qu’on pourrait traduire, le moins mal possible, par « soif ». L’islam, comme toute religion, est nostalgique, c’est un sentiment d’exil qui s’exprime.
L’enseignement par paraboles, par apologues, est un trait tout à fait caractéristique de la littérature islamique, en général – qu’il s’agisse aussi bien de littérature arabe, persane, turque ou indonésienne. Rûmî, lui-même, décrivait cette forme d’enseignement comme suit : « Mes facéties n’en sont pas, elles paraissent simples, mais en réalité c’est un enseignement ». L’intention est toujours de tenter d’éveiller l’esprit de l’auditeur à une vérité qu’il est capable de percevoir et, donc, de s’adresser à lui, en mettant en œuvre, toutes les ressources de l’émerveillement.
Siân Bouyou est actuellement responsable d’un centre spirituel dans le sud-ouest de la France. Elle a été co-propriétaire d’un hôtel-restaurant pendant trente ans, tout en poursuivant une quête spirituelle étroitement liée à sa recherche en nutrition et son engagement en écologie. C’est ainsi qu’elle a suivi durant de longues années une formation approfondie dans l’univers de la macrobiotique, et exercé dans deux restaurants macrobiotiques. Puis, c’est au cœur des cuisines de l’ashram de Lee Lozowick, maître spirituel américain, qu’elle a exprimé son art, et enfin en tant que responsable des cuisines de l’ashram d’Arnaud Desjardin à Hauteville. Elle a élevé cinq enfants.
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ISSN : 2777-9289