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Conseils de lecture :

Cycle « Hommage à René Guénon »
Comment aborder l’œuvre de René Guénon, aussi impressionnante par son ampleur – plus d’une vingtaine d’ouvrages, hors correspondance – que diverse par les sujets traités ? Conscience soufie vous propose de vous guider dans cette découverte.

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Une main secourable

Par Conscience Soufie
Dans le cadre du cycle que Conscience Soufie programme cet automne 2025 en hommage à René Guénon (né en 1886 à Blois – mort en 1951 au Caire), il nous a semblé opportun de mentionner un épisode relativement peu connu de sa vie, survenu alors qu’il n’avait pas encore vingt ans. Cela se passe donc avant son entrée en islam et son rattachement au soufisme en 1911, bien avant son installation au Caire en 1930.

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L’écorce et le noyau

Par René Guénon
L’enveloppe ou l’écorce (el-qishr) c’est la shariyâh, c’est-à-dire la loi religieuse extérieure, qui s’adresse à tous et qui est faite pour être suivie par tous, comme l’indique d’ailleurs le sens de « grande route » qui s’attache à la dérivation de son nom. Le noyau (el-lobb), c’est la haqîqah, c’est-à-dire la vérité ou la réalité essentielle, qui au contraire de la shariyah, n’est pas à la portée de tous, mais est réservée à ceux qui savent la découvrir sous les apparences et l’atteindre à travers les formes extérieures qui la recouvrent, la protégeant et la dissimulant tout à la fois .

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Al-Tawhîd

Par René Guénon
La doctrine de l’Unité, c’est-à-dire l’affirmation que le Principe de toute existence est essentiellement Un, est un point fondamental commun à toutes les traditions orthodoxes, et nous pouvons même dire que c’est sur ce point que leur identité de fond apparaît le plus nettement, se traduisant jusque dans l’expression même. En effet, lorsqu’il s’agit de l’Unité, toute diversité s’efface, et ce n’est que lorsqu’on descend vers la multiplicité que les différences de formes apparaissent, les modes d’expression étant alors multiples eux-mêmes comme ce à quoi ils se rapportent, et susceptibles de varier indéfiniment pour s’adapter aux circonstances de temps et de lieux.

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« Connais-toi toi-même »

Par René Guénon
On cite habituellement cette phrase : « Connais-toi toi-même », mais on en perd souvent de vue le sens exact. À propos de la confusion qui règne au sujet de ces mots on peut se poser deux questions : la première concerne l’origine de cette expression, la seconde son sens réel et sa raison d’être. Certains lecteurs pourraient croire que ces deux questions sont entièrement distinctes et n’ont entre elles aucune relation. A la réflexion et après examen attentif il apparaît nettement qu’elles sont en étroit rapport.

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El-Faqru 

Par René Guénon
L’être contingent peut être défini comme celui qui n’a pas en lui-même sa raison suffisante ; un tel être, par conséquent, n’est rien par lui-même, et rien de ce qu’il est ne lui appartient en propre. Tel est le cas de l’être humain, en tant qu’individu, ainsi que de tous les êtres manifestés, en quelque état que ce soit, car, quelle que soit la différence entre les degrés de l’Existence universelle, elle est toujours nulle au regard du Principe.

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Bibliographie : Une petite histoire des études akbariennes en Occident

Grégory Vandamme est un chercheur-doctorant (FNRS-FRESH) à l’Université catholique de Louvain. Sa recherche porte sur le Soufisme classique, et principalement sur les œuvres d’Ibn ʿArabī et son école. Il travaille également sur l’utilisation contemporaine de la pensée d’Ibn ʿArabī, et les possibilités d’actualisation de ses paradigmes en vue de fonder un discours renouvelé, à l’intérieur et autour de l’islam.
Nous lui avons demandé de partager une bibliographie détaillée sur les études et les traductions dédiées à Ibn ‘Arabî.

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Ibn ‘Arabî, ou la doctrine de l’universel

Par Eric Geoffroy
Muhyî al-Dîn Ibn ‘Arabî (1165-1240) est le « Grand Maître » (al-Shaykh al-Akbar) de la spiritualité et de l’ésotérisme islamiques. Depuis son Andalousie natale jusqu’à Damas, dernière étape de sa pérégrination en ce monde, il a parcouru toutes les stations de la Voie soufie. Désigné comme le « Sceau muhammadien de la sainteté » – le Sceau universel étant, selon l’islam, Jésus – il était dès lors investi pour laisser une œuvre écrite aussi dense qu’abondante.

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Ibn ‘Arabî dans l’oeuvre de Henry Corbin

Par Michel Chodkiewicz
J’ai choisi d’exprimer ici des réserves sur trois points où sa lecture du corpus akbarien me paraît fautive ou insuffisamment pénétrante: il n’a pas perçu assez clairement la fonction matricielle du Coran dans l’expérience personnelle d’Ibn ‘Arabi et dans la genèse de ses écrits …
Elles ne prétendent pas effacer la dette des études akbariennes envers Henry Corbin : l’étendue de son influence sur les scholars occidentaux et sur les chercheurs arabes eux-mêmes interdit de l’oublier.

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Ibn ‘Arabî : sa vie, sa fonction – Entretien avec Michel Chodkiewicz (1/3)

Ibn ‘Arabî, dont vous parlé vous-même depuis depuis fort longtemps, est un personnage impressionnant, contemporain de Saint-Dominique et de Saint-François d’Assise. Il est né à Murcie en 1165 et est mort en 1240, fort loin de l’Espagne. Il est très mal connu des Français, pourtant son œuvre est immense et très complexe. Nous pouvons la décrire, à très grands traits, en disant que c’est un voyage initiatique dans le Coran, cet « océan sans rivage », titre de l’un de vos ouvrages, « L’Océan sans rivage de la parole divine ». Sa vie, elle-même, est un voyage. Tout d’abord, il faudrait rappeler qui il est, car nous le connaissons très mal…

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