Al-ṣalât al-Mashîshiyya est le seul texte authentifié que nous lui connaissions. Cette formule de prière sur le Prophète développe très puissamment la doctrine métaphysique de la « Réalité muḥammadienne » (al-Haqîqa al-muhammadiyya).
Al-ṣalât al-Mashîshiyya est le seul texte authentifié que nous lui connaissions. Cette formule de prière sur le Prophète développe très puissamment la doctrine métaphysique de la « Réalité muḥammadienne » (al-Haqîqa al-muhammadiyya).
Par Pierre Lory
Dans sa monumentale enquête sur l’œuvre de Hallâj, Louis Massignon avait bien sûr étudié de façon approfondie l’opuscule Kitâb al-Tawâsîn. Un aspect de cet ouvrage mérite, cependant, un éclairage supplémentaire ; le fait que le témoignage de l’unité exprimé par le « je suis le Dieu-Réel, anâ al-Haqq » hallâjien y est explicitement rapporté à l’expérience du prophète Muhammad. Hallâj y affirme sa propre mission spirituelle par conformation à celle du Prophète. Il proclame en outre la possibilité, pour quiconque le chercherait vraiment, d’accéder à la seule forme véritable d’unité, de tawhîd : celle de l’abolition de soi dans le modèle parfait de l’humanité, à savoir le modèle prophétique précisément.
Par Pierre Lory
L’orientaliste islamologue Louis Massignon a laissé de profondes traces dans le paysage intellectuel et culturel français du xxe siècle. En tant que savant, il fut le promoteur d’une étude renouvelée de la mystique en islam et de bien d’autres domaines de la culture arabe. Mais il fut aussi un acteur très engagé sur la scène politique, notamment au Proche-Orient et en Afrique du Nord ; son activité et son rayonnement au sein de l’Église catholique furent considérables.
L’islam spirituel a fondé en grande partie l’expérience intérieure sur le son. L’audition (al-sam‘) n’est-elle pas toujours le premier sens mentionné dans le Coran ? C’est pourquoi les plus grands oulémas savouraient les séances de samâ‘, qui ont pris de multiples couleurs au gré des courants de l’islam.
Mais, au-delà des musiques « islamiques », quelle ouverture le soufisme offre-t-il sur la musique universelle, et en particulier sur la musique classique occidentale ?
Joël-Claude Haidara MEFFRE, membre de Conscience Soufie, essayiste et poète, a à cœur de vous partager un message de fraternité et de spiritualité et sa vision du Vivre ensemble.
Il y a « nous » et « eux », comme il y a «moi» et «lui ».
Si souvent l’index de la main se lève et montre, dénonce, accuse le « eux » au nom du « nous », le « lui » au nom du «moi»…
Si souvent l’index est dirigé face aux autres, face à eux, comme il est dirigé face à lui, face à moi.
Par Eric Geoffroy
Cela fait maintenant six ans que Conscience soufie existe. Sa mission, rappelons-le, consiste à transmettre à un large public la sagesse universelle de l’islam et du soufisme afin de contribuer à l’épanouissement spirituel des individus, à la paix sociale et à l’échange culturel.