Conscience Soufie

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Mondialisation et identité : quelques aspects de la perspective soufie

Mondialisation et identité : quelques aspects de la perspective soufie

Par Eric Geoffroy
L’un des symptômes de la modernité/mondialisation est incontestablement l’accélération du temps, ou du moins la perception que l’on a d’une telle accélération, laquelle va de pair avec l’abolition des distances géographiques. Le Prophète faisait de cette contraction toujours plus accentuée l’un des signes de la « fin des temps ».

« Le livre de l’Arbre et des quatre Oiseaux » d’Ibn ‘Arabî

« Le livre de l’Arbre et des quatre Oiseaux » d’Ibn ‘Arabî

Par Denis Gril
Nous présentons ici l’édition et la traduction d’un de ces nombreux traités mineurs encore inédits, d’Ibn ʿArabī. L’étrangeté de son titre et la beauté formelle de sa langue, nous ont d’emblée attirés….
En concluant, Ibn ʿArabī rappelle que les symboles de ce traité doivent être médités par tous ceux qui recherchent le salut de l’âme. Tout homme est virtuellement un « Homme universel » et les cinq principes symbolisés par l’Arbre et les quatre Oiseaux ont leur correspondance microcosmique en chacun de nous.

La Corde solide naît d’un soupir

La Corde solide naît d’un soupir

Par Nahid Shahbazi
Mawlana Jalaleddin Rumi dit :
J’ai poussé un soupir ardent qui s’est élevé vers le ciel,
et il est devenu corde
tendue depuis le fond du puits où je suis.
J’ai saisi la corde de mes mains fermes et je suis sorti,
Allègre, le teint rose et les joues remplies.
J’étais au fond d’un puits, vil et sans force,
Le monde entier désormais ne peut me contenir

Bibliographie : Mansûr al-Hallâj

Bibliographie : Mansûr al-Hallâj

Fulgurante figure de la mystique en Islam, Mansûr al-Hallâj appartient à cette rare pléiade de poètes pour qui la poésie fait un avec la pensée. Cela ne saurait se produire que si la poésie est sublime et la pensée profonde.
Joël-Claude Meffre, retraité du ministère de la Culture et membre de Conscience Soufie, est écrivain et poète. Il poursuit depuis des années un travail d’écriture en poésie en même temps qu’il s’est engagé sur la voie du soufisme.
Il nous a livré ses conseils de lecture au sujet de Mansûr al-Hallâj , en marge de la conférence du 21 novembre 2021.

«La vie de Hallâj par Roger Arnaldez »

«La vie de Hallâj par Roger Arnaldez »

Par Roger Arnaldez
Vers 244 de l’hégire (858 de l’ère chrétienne) naissait à al-Bayda, dans le Fars, Abû Abd-Allah al-Husayn ibn Mansûr, qui devait devenir célèbre sous la désignation d’al-Hallâj, « le cardeur », surnom qui fut interprété dans le sens de « cardeur des consciences », car, à ce qu’on dit, au cours de ses prédications dans le pays d’Ahwâz, il révélait à ses auditeurs les secrets de leurs pensées intimes.

Poème de Hallâj : Wa-Llâhi mâ tala’at shamsun

Poème de Hallâj : Wa-Llâhi mâ tala’at shamsun

Poème de Hussein Mansour al- Hallaj
Traduction par Mahmoud Sami-Ali
***
Dieu en témoigne ! Qu’aucun soleil ne se lève ni se couche
Sans que Ton amour soit uni à mes souffles
***
Et que je ne m’isole pour m’entretenir avec autrui
Sans que Tu ne sois mon entretien avec autrui

Poème de Hallâj : Ra’aytu Rabbî bi-‘ayni qalbî

Poème de Hallâj : Ra’aytu Rabbî bi-‘ayni qalbî

Poème de Hussein Mansour al- Hallaj
Traduction par Louis Massignon
***
Je vis mon Seigneur, avec l’œil de mon cœur,
Et Lui dis : Qui es-Tu ? Il me dit : Toi !
***
Mais, pour Toi, le “où” ne sait trouver un lieu,
Il n’y a pas de “où” repérable, du moment qu’il s’agit de Toi !

Poème du cheikh al-‘Alâwî : Udhkur Allâh yâ rafîqî

Poème du cheikh al-‘Alâwî : Udhkur Allâh yâ rafîqî

Ce passage du poème « Invoque Dieu, ô compagnon » en est la meilleure illustration :
Notre liqueur est un très vieux vin
Cacheté avant Adam !
Elle nous a enivré, ô mon ami
Depuis un temps d’avant les temps !
Elle nous a fait tomber d’un sommet sublime,
De l’Être pur vers le néant.
Puis nous sommes retourné vers le Compagnon d’en haut
Par-delà le Trône et le Calame !
Nous nous sommes tenu à l’horizon suprême
Et nous sommes revêtu du monde,
Nous nous sommes caché sous les traits de la créature
Afin de ne pas être vu des humains !

Poème du cheikh al-‘Alâwî : A yâ murîd Allâh – Ô aspirant à Dieu

Poème du cheikh al-‘Alâwî : A yâ murîd Allâh – Ô aspirant à Dieu

En soufisme, le disciple, l’aspirant, est appelé murîd, « celui qui veut Dieu », ou qui « veut cheminer vers Dieu ». Mais les soufis considèrent que c’est Dieu qui prend l’initiative de le rapprocher de Lui, et que son progrès repose sur la grâce. Le murîd ne se meut que parce que Dieu l’a préalablement « désiré » (murâd), et il ne doit jamais oublier que l’amour divin seul constitue son énergie.
Ô aspirant à Dieu, à ton attention je me répète, alors écoute bien !
Si tu comprends ma parole, tu parviendras à Dieu !

Association Conscience Soufie
14 avenue de l’opéra,
75001 PARIS
Contact: info@consciencesoufie.com
ISSN : 2777-9289