Auteur/autrice : Conscience Soufie L

Poème du cheikh al-‘Alâwî : A yâ murîd Allâh – Ô aspirant à Dieu

En soufisme, le disciple, l’aspirant, est appelé murîd, « celui qui veut Dieu », ou qui « veut cheminer vers Dieu ». Mais les soufis considèrent que c’est Dieu qui prend l’initiative de le rapprocher de Lui, et que son progrès repose sur la grâce. Le murîd ne se meut que parce que Dieu l’a préalablement « désiré » (murâd), et il ne doit jamais oublier que l’amour divin seul constitue son énergie.
Ô aspirant à Dieu, à ton attention je me répète, alors écoute bien !
Si tu comprends ma parole, tu parviendras à Dieu !

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Poème du cheikh ‘Adda : Arâ-ka bi-husn l-sadd ‘annî turshidu-nî

Dans le Dîwân, c’est le cheikh ‘Adda qui développe le contraste radical entre le soleil et l’ombre.
Dans la contemplation du cosmos, tout d’abord :
L’univers, en son principe même, est aboli par l’Essence,
Apparent grâce à Sa lumière, telle une ombre étendue.
Il faut ici penser à l’une des « sagesses » d’Ibn ‘Atâ’Allâh : « Les univers s’affirment parce qu’ils sont par Lui affermis, mais ils sont abolis par l’unicité de Son essence. »

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Références : Le langage symbolique dans l’œuvre d’Ibn ‘Arabî

Les références citées pendant la conférence :
Les Signes : « Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que c’est cela (le Coran), la vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ? »
[Coran 41: 53]
Al-Ta’wîl : « Le ta’wîl est essentiellement compréhension symbolique, transmutation de tout le visible en symboles, intuition d’une personne ou d’une essence dans une Image qui n’est ni l’universel logique,

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Ibn ‘Arabî : une épître à déchiffrer

Par Michel Chodkiewicz
D. Gril s’emploie de son mieux à déchiffrer ces énigmes. Pour les « quatre oiseaux » qui, l’un après l’autre, prennent la parole, le traité lui-même et d’autres ouvrages d’Ibn ‘Arabî, notamment son Kitlâb al-istildhât permettent d’y reconnaitre quatre déterminations successives, ontologiquement parlant, du principe de la manifestation : al-warqâ, la colombe, est I’Âme universelle et correspond au lawh mahfûz; , l’aigle (dont la colombe est issue comme Eve d’Adam), symbolise l’Intellect premier et correspond au qalam…

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De l’influence d’Ibn ‘Arabî sur l’école shâdhilie

Par Eric Geoffroy
Pour Ibn ‘Atâ’ Allah, le monde est donc à la fois « Lui et non Lui », selon l’expression d’Ibn ‘Arabî.
Sur tous ces points, l’enseignement doctrinal contenu dans les Latâ’if al-minan rejoint et explicite celui, plus sibyllin, des fameuses Hikam. Ainsi en va-t-il du caractère fondamentalement illusoire (tawahhum) de l’existence des créatures, mais encore faut-il préciser que c’est le sentiment que partagent les hommes d’avoir un être propre, autonome, et les séparant de l’Être de Dieu qui constitue le leurre suprême.

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