Auteur/autrice : Conscience Soufie L

L’humanisme théocentré dans la pensée d’Amadou Hampâté Bâ

Par Seydi Diamil Niane
La finalité de toute activité humaine doit être le bonheur de l’Homme. On pourrait ainsi résumer toute l’œuvre et l’action du soufi malien Amadou Hampâté Bâ (m. 1991). Et l’humanisme n’est autre chose que cela. Il se différencie pleinement de celui d’un Jean-Paul Sartre. En effet, il y a deux sortes d’humanisme : un humanisme qui pourrait être qualifié d’anthropocentré et un autre de théocentré.

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L’Interprète des désirs ou « Turjumân al-Ashwâq » d’Ibn ‘Arabî

Par Maurice Gloton
L’Interprète des Désirs (Turjumân al-Ashwâq) et son commentaire occupent une place originale dans l’ensemble de l’œuvre immense d’Ibn ‘Arabî. Ce recueil de poésies amoureuses et mystiques est consacré à Nizhâm, Harmonie, jeune fille d’une beauté et d’une spiritualité exceptionnelles, typifiant l’Essence absolue et la Présence divine dans la Manifestation universelle, dans tous les réceptacles que comporte celle-ci.

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Vivre et laisser vivre

Et mon chemin spirituel s’est déroulé comme cette rencontre avec Basmala. Tout semblait déjà écrit et je n’ai fait que suivre le fil doré découvert à mes pieds. De rencontre en rencontre, de situation en situation, de faux pas en faux pas, de sourire en sourire, d’intimité en intimité, de victoire en victoire et de larme en larme, j’ai avancé.

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« Le livre de l’Arbre et des quatre Oiseaux » d’Ibn ‘Arabî

Par Denis Gril
Nous présentons ici l’édition et la traduction d’un de ces nombreux traités mineurs encore inédits, d’Ibn ʿArabī. L’étrangeté de son titre et la beauté formelle de sa langue, nous ont d’emblée attirés….
En concluant, Ibn ʿArabī rappelle que les symboles de ce traité doivent être médités par tous ceux qui recherchent le salut de l’âme. Tout homme est virtuellement un « Homme universel » et les cinq principes symbolisés par l’Arbre et les quatre Oiseaux ont leur correspondance microcosmique en chacun de nous.

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Poème du cheikh al-‘Alâwî : Danawtu min hayy Laylâ

À l’instar du Prophète, les soufis voient dans la femme le support de contemplation de Dieu le plus accompli. C’est pourquoi ils « remontent » vers Dieu, vers son « Essence la plus subtile » (al-dhât), en donnant à celle-ci, sur le mode allusif, divers prénoms féminins. Puisés dans le registre de l’amour courtois des anciens Arabes, ces prénoms cèdent parfois la précellence au pronom « Elle » (hiyâ), qui signe, dans son extrême nudité, le Féminin absolu. Les prénoms féminins les plus sollicités par nos poètes sont, en premier lieu, Laylâ, puis Lubnâ et Mayya, ou encore Salmâ, toutes symboles de l’Essence divine, et de l’Éternel féminin. D’autres poètes s’adressent encore à Hind, Su‘âd, notamment.

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