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L’Interprète des désirs ou « Turjumân al-Ashwâq » d’Ibn ‘Arabî

L’Interprète des désirs ou « Turjumân al-Ashwâq » d’Ibn ‘Arabî

Par Maurice Gloton
L’Interprète des Désirs (Turjumân al-Ashwâq) et son commentaire occupent une place originale dans l’ensemble de l’œuvre immense d’Ibn ‘Arabî. Ce recueil de poésies amoureuses et mystiques est consacré à Nizhâm, Harmonie, jeune fille d’une beauté et d’une spiritualité exceptionnelles, typifiant l’Essence absolue et la Présence divine dans la Manifestation universelle, dans tous les réceptacles que comporte celle-ci.

Qui est Dieu pour moi ?

Qui est Dieu pour moi ?

Par le rabbin Gabriel Hagaï.

Une pasteure protestante m’a demandé : « Qui est Dieu pour toi ? », en préparation à une intervention dans sa paroisse. Voici ma réponse :

Dieu est l’Un, l’Unique.
Il est le Tout-Existant, le Tout-Étant.
Tout n’est qu’en Dieu, mais Il est plus que tout.
Il n’y a rien hors de Lui, le Tout-Englobant, le Tout-Transcendant…

Vivre et laisser vivre

Vivre et laisser vivre

Et mon chemin spirituel s’est déroulé comme cette rencontre avec Basmala. Tout semblait déjà écrit et je n’ai fait que suivre le fil doré découvert à mes pieds. De rencontre en rencontre, de situation en situation, de faux pas en faux pas, de sourire en sourire, d’intimité en intimité, de victoire en victoire et de larme en larme, j’ai avancé.

Mondialisation et identité : quelques aspects de la perspective soufie

Mondialisation et identité : quelques aspects de la perspective soufie

Par Eric Geoffroy
L’un des symptômes de la modernité/mondialisation est incontestablement l’accélération du temps, ou du moins la perception que l’on a d’une telle accélération, laquelle va de pair avec l’abolition des distances géographiques. Le Prophète faisait de cette contraction toujours plus accentuée l’un des signes de la « fin des temps ».

« Le livre de l’Arbre et des quatre Oiseaux » d’Ibn ‘Arabî

« Le livre de l’Arbre et des quatre Oiseaux » d’Ibn ‘Arabî

Par Denis Gril
Nous présentons ici l’édition et la traduction d’un de ces nombreux traités mineurs encore inédits, d’Ibn ʿArabī. L’étrangeté de son titre et la beauté formelle de sa langue, nous ont d’emblée attirés….
En concluant, Ibn ʿArabī rappelle que les symboles de ce traité doivent être médités par tous ceux qui recherchent le salut de l’âme. Tout homme est virtuellement un « Homme universel » et les cinq principes symbolisés par l’Arbre et les quatre Oiseaux ont leur correspondance microcosmique en chacun de nous.

Poème du cheikh al-‘Alâwî : Danawtu min hayy Laylâ

Poème du cheikh al-‘Alâwî : Danawtu min hayy Laylâ

À l’instar du Prophète, les soufis voient dans la femme le support de contemplation de Dieu le plus accompli. C’est pourquoi ils « remontent » vers Dieu, vers son « Essence la plus subtile » (al-dhât), en donnant à celle-ci, sur le mode allusif, divers prénoms féminins. Puisés dans le registre de l’amour courtois des anciens Arabes, ces prénoms cèdent parfois la précellence au pronom « Elle » (hiyâ), qui signe, dans son extrême nudité, le Féminin absolu. Les prénoms féminins les plus sollicités par nos poètes sont, en premier lieu, Laylâ, puis Lubnâ et Mayya, ou encore Salmâ, toutes symboles de l’Essence divine, et de l’Éternel féminin. D’autres poètes s’adressent encore à Hind, Su‘âd, notamment.

Poème d’Ibn ‘Arabî : La religion de l’Amour

Poème d’Ibn ‘Arabî : La religion de l’Amour

La religion que je professe
Est celle de l’Amour.
Partout où ses montures se tournent
L’amour est ma religion et ma foi !
L’amour est ma religion (dîn) et ma foi (îmân), car il n’y a pas de religion plus élevée que celle fondée sur l’amour et le désir pour Celui envers Qui je la professe et Qui l’ordonne mystérieusement. Telle est la caractéristique des spirituels de type muḥammadien.

La Corde solide naît d’un soupir

La Corde solide naît d’un soupir

Par Nahid Shahbazi
Mawlana Jalaleddin Rumi dit :
J’ai poussé un soupir ardent qui s’est élevé vers le ciel,
et il est devenu corde
tendue depuis le fond du puits où je suis.
J’ai saisi la corde de mes mains fermes et je suis sorti,
Allègre, le teint rose et les joues remplies.
J’étais au fond d’un puits, vil et sans force,
Le monde entier désormais ne peut me contenir

Bibliographie : Mansûr al-Hallâj

Bibliographie : Mansûr al-Hallâj

Fulgurante figure de la mystique en Islam, Mansûr al-Hallâj appartient à cette rare pléiade de poètes pour qui la poésie fait un avec la pensée. Cela ne saurait se produire que si la poésie est sublime et la pensée profonde.
Joël-Claude Meffre, retraité du ministère de la Culture et membre de Conscience Soufie, est écrivain et poète. Il poursuit depuis des années un travail d’écriture en poésie en même temps qu’il s’est engagé sur la voie du soufisme.
Il nous a livré ses conseils de lecture au sujet de Mansûr al-Hallâj , en marge de la conférence du 21 novembre 2021.

Association Conscience Soufie
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ISSN : 2777-9289