Il évoque la spiritualité de l’école d’Ispahan, courant de pensée philosophique né en Iran au 17e siècle, et représentatif d’une renaissance philosophique du chiisme duodécimain devenu religion d’État sous les Safavides.
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L’Iran et la philosophie de la lumière au 12ème siècle ; la figure de Sohrawardi et son œuvre.
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Entretien à propos de son livre « L’Homme de lumière dans le soufisme iranien » ; les expériences de ce monde mystique ; le problème crucial de l’orientation ; la référence au pôle céleste ; l’importance de la relation entre les niveaux de l’herméneutique et ceux de l’anthropologie mystique ;
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Chez les mystiques musulmans, le corps permet à la terre et à Dieu de s’enfanter ; la nécessité d’une manifestation divine ; l’homme est un chevalier de Dieu ; l’extase chez Plotin ; entre l’homme et Dieu, le seul lien possible est l’ange.
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Son travail sur le monde imaginal. En Islam, l’imagination créatrice est valorisée à l’extrême : la puissance imaginative est une faculté purement spirituelle à jamais inséparable de l’âme.
Henry Corbin en résume l’enjeu : « Chacun de nous porte en lui-même l’Image de son propre monde, son Imago mundi, et la projette dans un univers plus ou moins cohérent, qui devient la scène où se joue son destin ».
