Transcription de l’émission de France Culture Les chemins de la connaissance du 21 mars 1974.
L’article suivant est la retranscription d’un des épisodes de la série Vivre l’Islam, dans le cadre de l’émission Les chemins de la connaissance sur France Culture, où Eva de Vitray-Meyerovitch explique comment l’islam envisage la notion de temps et celle de l’instant. Sa première diffusion eut lieu le 21 mars 1974.
Ce travail écrit a été mené par l’association Conscience Soufie, suite au podcast qu’elle a publié en décembre 2020, lors de l’hommage rendu à Eva de Vitray–Meyerovitch – en partenariat avec Les Amis d’Eva de Vitray–Meyerovitch. À travers cet événement, Conscience Soufie vise à transmettre la sagesse universelle du soufisme en faisantconnaitre ses grandes figures et ses œuvres majeures.
le Podcast
Introduction
La sourate « Al-Fatiha » [1] récitée en arabe suivie d’une traduction française :
Au nom de Dieu, Compatissant et Miséricordieux,
Louange à Dieu, Seigneur de l’Univers,
Le Compatissant et Le Miséricordieux [2],
Souverain du Jour du Jugement,
Toi Seul nous adorons,
De Toi Seul nous implorons L’Assistance,
Guide nous dans le droit chemin,
Le chemin de ceux que Tu as comblés de bienfaits,
Non celui de ceux qui encourent Ta Colère,
Ni celui des égarés.
Lecture de quelques vers de Rûmî:
Ô heureux le jour qui n’appartient pas au temps,
Dont le matin n’a ni midi ni soir,
Un jour de la lumière duquel l’esprit tire sa lumière,
Et où les choses cachées sont rendues visibles.
Tu es la Splendeur Éternelle,
Nous ne sommes que des étincelles,
Je suis l’être d’un moment,
Rends-moi éternel.
Claude Mettra : Eva Meyerovitch, je me souviens que peu de temps après la dernière guerre, j’avais participé aux travaux d’un groupe qui s’appelait Orient-Occident, et qui était animé par Albert Camus. Je me rappelle très vivement qu’Albert Camus avait souligné, à l’usage de l’auditoire français ou européen qui était le sien, qu’une des grandes causes de l’incompréhension que nous pouvions avoir du monde islamique, résidait dans le fait que nous étions complètement dominés par une philosophie de l’Histoire, cette dernière ayant quelque peu pris la place dans notre culture que Dieu occupait autrefois. Alors que si nous portons nos regards vers le monde islamique, nous nous trouvons en face d’une culture dans laquelle il n’y a pas de philosophie de l’Histoire parce que le sentiment du temps est tout à fait différent de celui qui est le nôtre. D’où la difficulté, par exemple, d’appliquer des schémas d’analyse marxiste à une réalité humaine si différente de celle que nous vivons nous-mêmes.
Alors, pour saisir ce qu’est le sentiment du temps dans la culture islamique, il nous faut reconsidérer ce que ce temps représente spirituellement parlant. Il nous faut essayer de saisir de quelle manière l’homme de l’islam a envisagé le temps et l’espace dans lequel il est inscrit.
Eva de Vitray-Meyerovitch : Je crois, en effet, que la notion du temps est une notion absolument fondamentale tant en islam que dans les cultures en général, et ce serait peut-être déjà un critère pour distinguer certains types de culture. Certaines ont un temps cyclique comme dans l’Ancienne Grèce ou en Inde, voire un éternel retour « nietzschéen ». Dans les civilisations judéo-chrétiennes nous aurons plutôt la notion d’un temps linéaire : il y a un commencement, un milieu – le temps du salut, le temps de l’Église, le temps de la parousie [3] dans le christianisme ou le temps de l’attente du Messie dans le judaïsme – et puis une fin.
L’islam conçoit le temps de manière verticale. Il part de ce postulat fondamental qu’il n’y a qu’une seule Réalité, celle de Dieu. L’élément le plus important qui caractérise cette réalité, c’est sa permanence. Elle est souvent pensée en contraste avec deux façons d’envisager le temps. L’une étant empruntée aux Confessions de Saint-Augustin, qui avait beaucoup réfléchi à cette notion du temps et qui disait très justement: « Qu’est-ce que le temps ? Quand personne ne me demande ce qu’est le temps, je le sais. Et dès qu’il s’agit d’expliquer, je ne le sais plus ». Ce qui est psychologiquement très juste. Par ailleurs, Saint Augustin raconte dans ses Confessions que, étant en quête de Dieu, il interroge la Lune, une étoile, le Soleil, et rien de tout cela ne peut lui répondre. Saint Augustin, qui est platonicien, trouve que la réponse donnée par ces êtres célestes, c’est leur beauté, c’est l’harmonie des sphères, c’est l’harmonie du cosmos. C’est une réponse tout à fait grecque ! L’harmonie et la beauté du monde sont la réponse à la quête de l’Absolu.
Je crois que pour un musulman, c’est beaucoup plus la permanence, attitude illustrée dans le Coran par Abraham qui, quittant Ur en Chaldée et son père Azar fabricant d’idoles, part à la recherche du Dieu Un, Transcendant et Absolu. Il part tout seul dans le désert. Il voit d’abord une étoile, la trouve tellement belle qu’il demande si elle n’est pas Dieu, mais l’étoile disparait derrière un nuage ; il en conclut : « Je n’aime pas ce qui passe ». Puis il voit la Lune, la trouve encore plus belle et se dit « Peut-être est-ce là le Dieu que je cherche », mais la Lune disparaît, et il en conclut à nouveau : « Cela ne peut pas être le Dieu que je cherche ». Puis c’est au tour du Soleil, mais le Soleil se couche et Abraham de déclarer : « Je n’aime que ce qui est permanent ».
Il me semble que tout l’islam est accroché à cette notion de permanence, qui est la raison profonde de tout ce qui se meut. C’est l’immobile sous le mouvant, c’est l’océan profond sous les vagues. Certes, on ne peut pas imaginer en islam un « discours sur l’Histoire universelle » à la Bossuet. La notion d’histoire en islam, c’est une notion de faits isolés, de khabar, c’est-à-dire une information dûment attestée, mais qui n’est pas reliée selon la perspective que vous décriviez précédemment.
Claude Mettra : C’est-à-dire qu’il n’y a finalement ni passé, ni présent, ni futur, mais plutôt une succession d’instants très brefs qui s’évanouissent les uns dans les autres, mais qui ne constituent jamais une trame continue.
Eva de Vitray-Meyerovitch : C’est bien pour cela que la notion du temps va conditionner nombre de notions différentes. Par exemple vous savez que dans les pays musulmans, le développement des mathématiques s’est fait dans le sens de l’algèbre et de l’analyse, alors que l’esprit grec était un esprit de géométrie et d’arithmétique. L’école théologique asharite, la plus orthodoxe de l’islam, a une notion tout à fait atomique du temps, et selon certains de mes amis mathématiciens, cela rejoint la notion de quanta. Ils ont inventé dans le haut Moyen Âge, le concept de tafra, c’est-à-dire de « saut », qui est apparemment similaire à celui des quanta de Bohr. Je ne veux pas m’appesantir sur ce point car je n’y connais rien, mais enfin, il est assez frappant de voir que ce fut le nom latinisé d’al-Khawârizmî [4], mathématicien du 9e siècle, qui donna le mot « algorithme ». Il est évident que l’esprit musulman est un esprit d’analyse et d’algèbre, non pas un esprit géométrique.
L’histoire, c’est donc un fait isolé. Mais la même histoire, au sens d’Histoire sacrée, va poser le problème de la Révélation. Il y a une verticalité de la prophétie en islam. C’est un temps non plus linéaire mais vertical, en ce sens que tous les prophètes viennent en somme dire la même chose. Il n’y a pas un prophète qui instaure une ère comme le bouddhisme, ou le mosaïsme, ou le christianisme, et à partir de laquelle il va y avoir un développement. Pas du tout ! Il y a des prophètes qui, à toutes les époques et dans tous les pays du monde, viennent rappeler cette loi fondamentale de l’islam qui est une attitude de dépendance de l’homme par rapport à une transcendance. Lorsque les choses se dégradent sociologiquement, lorsque les hommes dévient ou lorsque les théologiens se livrent à des interprétations qui déforment cette révélation simple et primitive, un prophète arrive. Il déclare alors, que ce n’est pas du tout comme cela qu’il faut comprendre la Thora, les Évangiles, ou les écritures bouddhiques…
Claude Mettra : Est-ce que, dans cette temporalité verticale, notre mort n’est pas le signe d’un événement qui arrive à chacun de nous, et qui nous oblige à prendre place à l’intérieur d’un temps donné, qui n’est plus un instant ?
Eva de Vitray-Meyerovitch : Oui, la mort est un passage, et c’est aussi un instant. Il y a l’instant eschatologique qui est le seul instant parfait, nous dit l’islam, qui se suffit à lui-même, c’est l’heure du Jugement dernier. Parce que le Témoin de l’instant, c’est le Juge divin. Alors, les choses ici s’arrêtent.
Quelques vers de Rûmî :
À chaque instant, tu meurs et tu reviens,
ce monde n’est qu’un instant,
dit le Prophète,
notre pensée est la flèche tirée par Dieu,
comment pourrait-elle demeurer en l’air?
Elle retourne à Lui.
À chaque instant, ce monde est renouvelé,
Et nous ne sommes pas conscients de son perpétuel changement.
La vie s’y déverse constamment à nouveau, bien que corporellement
Elle présente l’apparence de la continuité.
C’est à cause de sa rapidité qu’elle semble continue,
telle l’étincelle que tu fais tourner dans ta main,
le temps et la durée sont des phénomènes produits par la rapidité de l’action divine,
De même qu’un tison que l’on fait virevolter offre l’aspect d’une longue ligne de feu.
De même, nous trouvons chez les mystiques musulmans, une psychologie très subtile de l’instant. Par exemple, dans la musique, le battement du daf – cet instrument à percussion qui rythme tout l’orchestre musulman – est comme un battement de cœur, et l’auditeur « cueille » alors ces battements d’instants. Dans l’art, l’arabesque est un instant, un point constamment repris. Et dans la mosaïque aussi, bien sûr. Concernant la poésie, nous sommes toujours frappés par son caractère un peu décousu. Puis, nous nous rendons compte que ce sont comme les perles sur le fil d’un collier : des instants reliés par une tonalité sous-jacente. Il y a toujours cette unité qui sous-tend toutes les choses. Cette unité, c’est un absolu : il se situe aussi bien au niveau individuel qu’au niveau cosmique puisque l’homme est un microcosme (thème fondamental de la culture musulmane). L’homme est donc un reflet du divin. Ce qui va se passer dans son histoire individuelle, c’est « en petit » ce qui va se passer sur un autre plan. Certes, il y a tout ce fouillis d’instants, cette fugacité des phénomènes sur le plan du mental, cette volubilité de notre esprit dont parlait Pascal, mais en dessous demeure le témoin. Le témoin intérieur.
Cette idée de témoignage est quelque chose d’absolument fondamental en islam. De fait, la profession de foi s’appelle le « témoignage ». Cette notion de témoin intérieur perdure sous ces aspects changeants. Néanmoins, cette durée qui sous-tend la fugacité des choses trouve toute sa valeur à travers l’instant et sa coloration. Citons cette parole très connue selon laquelle le soufi est le fils de l’instant.
Claude Mettra : Est-ce que c’est ce refus du temps qui explique, tout du moins partiellement, le refus de l’iconographie traditionnelle ? Est-ce que c’est parce que le temps n’existe pas, qu’on ne peut pas le figurer dans ses incarnations passagères, ou le représenter par ce que nous appelons des images ?
Eva de Vitray-Meyerovitch : Peut-être, en effet. Rappelons-nous cette notion très importante en esthétique, celle de Dieu seul permanent. En somme, Dieu est celui qui se trouve derrière ce théâtre d’ombres, qui fait se mouvoir ces ombres sur l’écran de la vie et qui est le seul vrai Créateur. Cela étant, il y a tout de même les arts abstraits comme l’architecture. Il existe d’autre part une légende de Satan qui pleure sur le monde. Il entend le son d’une flûte exquise, et à ce moment-là, il pleure. Il pleure parce que le monde ne dure pas, mais il pleure parce qu’il est Satan. S’il n’était pas Satan, il serait au contraire extrêmement heureux que rien ne dure.
Claude Mettra : Dans la perspective que vous développez ici, quelque chose peut sans doute nous paraître extrêmement obscur. Si on prend comme référence essentielle du monde de l’islam ce refus du temps, cet engloutissement dans l’instant, nous pouvons situer au regard de cette attitude spirituelle, notre propre attitude, qui, elle, coïncide rigoureusement avec le temps vécu. Je ne fais même pas allusion ici à notre monde chrétien, mais à un monde antérieur. Par exemple, dans les sociétés traditionnelles qui ont précédé l’apparition du christianisme et sa diffusion sur nos terres, nous voyons que toute la vie ritualisée coïncide rigoureusement avec l’histoire même de la nature et des cycles des saisons, que les fêtes des sociétés humaines opèrent une sorte de décalque sur les mutations de la nature. Ces rites apparaissent comme un reflet d’une réalité quotidiennement vécue. Alors, est-ce que ce refus du temps, tel qu’il s’exprime à travers l’islam, ne représente pas aussi un refus de la réalité ? Par conséquent, est-ce que, aux yeux du musulman, ce monde où dans lequel nous vivons ne serait-il pas irréel, Dieu seul étant la Réalité ?
Eva de Vitray-Meyerovitch : Je pense que ce n’est pas tout à fait un monde irréel, au sens de la Maya de l’Inde où tout est illusion et irréel. Mais il est évident que le monde n’est réel que d’une façon subordonnée à cet Absolu. Il y a même cette idée très curieuse en islam que le monde se renouvelle à chaque instant. Bien que Dieu soit la seule Réalité, le monde n’est pas pour autant totalement irréel : ce n’est pas un rêve mais une succession d’instants. C’est une irisation, à l’image des reflets sur l’eau. En somme, ce monde est d’une importance relative, mais c’est pourtant le sens même de notre vie. Comme dans les autres religions, il y a le sens du salut, le sens de la raison pour laquelle nous sommes sur terre. Si ce monde n’est pas un monde irréel, il n’a pour autant qu’une existence secondaire. La seule réalité étant l’Absolu, qui est la cause et la raison d’être. Rien n’étant permanent, sauf, dit l’islam, le visage de Dieu.
Lecture de quelques vers de Rûmî
Celui qui est rempli d’amour, est libéré de l’instant,
Il est plongé dans l’océan de l’amour divin,
Plonge-toi donc en cette lumière incréée,
qui n’est pas créée, qui n’a pas créé, c’est Lui, c’est Dieu !
Cherche donc un tel amour si tu es un être vivant,
Sinon tu demeureras esclave des temps changeants.
Toi, reste, Ô Toi, à la Pureté de qui, rien ne peut être comparé. [5]
Claude Mettra : Et, au terme du voyage, c’est le temps lui-même qui s’abolit.
Eva de Vitray-Meyerovitch : Je pense que, parallèlement à l’abolition du temps, nous trouvons sa justification. On a dit que le saint était le témoin de l’instant, que le mystique était le fils de l’instant, que l’Éternel est vivant à chaque instant, mais notre vie, qui ne participe que d’une réalité seconde, va trouver son sens profond dans ce dernier instant. Instant dont il est question dans toutes les prières de l’Islam. Il y a une tradition que j’aimerais vous rappeler, et je la cite dans les termes mêmes employés pour la raconter par un de mes amis, Najm oud-Dine Bammate [6], dans un cahier de l’Herne consacré à la mémoire de notre maître commun, Massignon (qui d’ailleurs avait écrit de très nombreuses choses sur le temps).
La bague, l’anneau de Dieu,
s’imprimera sur le monde au Jour du Jugement,
fer sur la cire fondante.
Le sceau, portant l’image de l’univers,
se posera sur l’univers en fusion,
alors l’image scellée correspondra avec sa trace terrestre,
le plein et le creux enfin reconstitués.
Toute scorie brûlée,
L’histoire rassemblée et reprise en main,
dans cet instant de décision,
tout acte sera restitué à son intention,
et le destin extérieur de l’homme n’apparaîtra autrement
que la réalisation de son vœu le plus intime.
Le temps est donc restitué et justifié.
Claude Mettra : C’est-à-dire que, finalement, l’éternel et l’éphémère sont amenés à se confondre.
Eva de Vitray-Meyerovitch : Je crois que nous pouvons retrouver ceci dans les très beaux vers d’un grand poète musulman moderne, qui est mort en 1938, Mohammed Iqbal. Il est considéré comme le chef spirituel incontesté de toute une partie du monde islamique. Il fait ainsi parler le génie du temps :
Le soleil est dans mon sein,
les étoiles sont dans les plis de mes vêtements,
si tu me contemples,
je ne suis rien,
si tu regardes en toi,
je suis toi-même.
Dans la ville et dans la campagne,
dans le palais et dans la cabane.
Je suis la douleur et ce qui l’apaise.
Je suis la joie infinie,
Je suis l’épée qui déchire l’univers,
Je suis la source de la vie.
Les Gengis Khan et les Tamerlan ne sont qu’une poignée de ma poussière,
le tumulte de l’Europe n’est comparable qu’au moindre de mes échos,
l’homme et son univers ne sont qu’une de mes esquisses,
avec le sang de son cœur, je colore mon printemps.
Je suis le feu brûlant, je suis le Paradis du Très-Haut,
Vois cet étrange spectacle.
Je suis à la fois immobile et mouvant,
Dans ma coupe d’aujourd’hui,
Vois se refléter demain.
Vois, caché dans mon cœur, mille mondes éclatants,
Vois mille étoiles qui roulent et mille coupoles du ciel.
Je suis le vêtement de l’humanité,
et la robe de la Divinité,
le destin est l’un de mes artifices,
la liberté humaine vient aussi de moi.
Tu es l’amant de Layla,
je suis le désert de ton amour.
Je suis comme l’esprit au-delà de ta recherche,
Tu es le secret de mon cœur,
Je suis le secret du tien,
Je me manifeste par ton esprit,
Je suis caché dans ton esprit.
Je suis le voyageur et tu es mon but,
Je suis le champ et tu es ma moisson,
Tu es la musique de toute harmonie,
Tu es l’esprit de la vie,
Ô vagabond, fait d’eau et d’argile,
Vois l’immensité de ton propre cœur,
Un océan sans bornes contenu dans une coupe.
C’est de tes hautes vagues que s’élève la tempête.
[1] Al-Fâtiha (L’Ouvrante ou La Liminaire), première sourate du Coran.
[2] Les noms divins du premier et troisième verset de la Fâtiha sont plus justement traduits ainsi « le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux ».
[3] La parousie est une notion chrétienne qui désigne la « seconde venue » du Christ sur la Terre dans sa gloire, la première étant sa naissance.
[4] Al-Khawârizmî, mort vers 850 à Bagdad, est un mathématicien, géographe, astrologue et astronome musulman, membre de la Maison de la Sagesse de Bagdad. Ses écrits, rédigés en langue arabe, puis traduits en latin à partir du XIIe siècle, ont permis l’introduction de l’algèbre en Europe.
[5] Al-Khawârizmî, mort vers 850 à Bagdad, est un mathématicien, géographe, astrologue et astronome musulman, membre de la Maison de la Sagesse de Bagdad. Ses écrits, rédigés en langue arabe, puis traduits en latin à partir du XIIe siècle, ont permis l’introduction de l’algèbre en Europe.
[6] Najm oud-Dine Bammate (1922-1985), est un penseur musulman franco-afghan d’origine caucasienne.