Conscience Soufie

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Conseils de lecture en calligraphie arabe classique

Conseils de lecture en calligraphie arabe classique

Nuria Garcia Masip est née en 1978 à Ibiza, dans l’archipel des Baléares. Après des études d’Art, de littérature et de philosophie aux Etats-Unis – notamment avec Seyyed Hossein Nasr – elle découvre la calligraphie arabe à Fès, en 1999. Commence alors une longue quête, qui la conduira de maitre en maitre (Mohamed Zakariya, Hasan Çelebi et Davut Bektaç) entre Washington et Istanbul.

Nuria Garcia Masip : calligraphie islamique et initiation

Nuria Garcia Masip : calligraphie islamique et initiation

Séduite par la beauté, la simplicité et l’aspect méditatif de cet art, qui ne demande rien d’autre qu’un calame,
de l’encre et la solitude pendant de longues heures, Nuria Garcia Masip s’engage pleinement dans cette voie artistique et initiatique.
Ressentant le besoin d’un véritable guide, elle entend parler d’un maître très connu aux U.S.A., Mohamed Zakariya, qui avait l’ijaza du maître turc Hasan Çelebi. Après lui avoir écrit, elle retourne à Washington en 2001 pour étudier avec lui.

Bibliographie : Cultiver l’amour de la Beauté

Bibliographie : Cultiver l’amour de la Beauté

Biologiste de formation, amoureux de la nature et de la beauté, Bernard Chevilliat a fondé (avec son frère Philippe) puis dirigé pendant trente ans l’entreprise ardéchoise de cosmétique bio MELVITA. Dans le même temps, fasciné par les sagesses et les savoirs traditionnels, il s’est immergé dans l’étude de la métaphysique, de la philosophie et des sciences avant de créer en 2014 les éditions HOZHONI et le magazine-livre ULTREÏA !.

La prière et le Pèlerinage – Entretien avec Eva de Vitray-Meyerovitch

La prière et le Pèlerinage – Entretien avec Eva de Vitray-Meyerovitch

Et puis bien sûr, comme dans toute culture religieuse, il y a des prières spontanées : des prières de demande, d’adoration, qui dépendent uniquement de celui qui prie, et qui n’ont pas de forme prescrite. Pour les désigner, il y a dans la mystique musulmane un très beau mot, qu’on pourrait traduire, le moins mal possible, par « soif ». L’islam, comme toute religion, est nostalgique, c’est un sentiment d’exil qui s’exprime.

A propos du « sacrifice du fils d’Abraham »

A propos du « sacrifice du fils d’Abraham »

Par Eric Geoffroy
Cet épisode, évoqué dans la sourate 37, ressort au thème coranique de l’épreuve (balâ’), qui agit comme une véritable pédagogie spirituelle à l’adresse des croyants et a fortiori des prophètes : l’élection et l’investiture ont pour passage obligé la purification. Abraham (Ibrâhîm en arabe) a été choisi comme « ami intime de Dieu » (khalîl Allâh) parce qu’il a subi avec succès maintes épreuves . L’une des plus intenses fut sans doute ce songe au cours duquel le patriarche se vit en train d’immoler son fils :
– « Ô mon fils, je vois en rêve que je t’égorge. Qu’en penses-tu ? »

Enseigner en paraboles  – Entretien avec Eva de Vitray-Meyerovitch

Enseigner en paraboles – Entretien avec Eva de Vitray-Meyerovitch

L’enseignement par paraboles, par apologues, est un trait tout à fait caractéristique de la littérature islamique, en général – qu’il s’agisse aussi bien de littérature arabe, persane, turque ou indonésienne. Rûmî, lui-même, décrivait cette forme d’enseignement comme suit : « Mes facéties n’en sont pas, elles paraissent simples, mais en réalité c’est un enseignement ». L’intention est toujours de tenter d’éveiller l’esprit de l’auditeur à une vérité qu’il est capable de percevoir et, donc, de s’adresser à lui, en mettant en œuvre, toutes les ressources de l’émerveillement.