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Poème du cheikh ‘Adda : Arâ-ka bi-husn l-sadd ‘annî turshidu-nî

Poème du cheikh ‘Adda : Arâ-ka bi-husn l-sadd ‘annî turshidu-nî

Dans le Dîwân, c’est le cheikh ‘Adda qui développe le contraste radical entre le soleil et l’ombre.
Dans la contemplation du cosmos, tout d’abord :
L’univers, en son principe même, est aboli par l’Essence,
Apparent grâce à Sa lumière, telle une ombre étendue.
Il faut ici penser à l’une des « sagesses » d’Ibn ‘Atâ’Allâh : « Les univers s’affirment parce qu’ils sont par Lui affermis, mais ils sont abolis par l’unicité de Son essence. »

Références : Le langage symbolique dans l’œuvre d’Ibn ‘Arabî

Références : Le langage symbolique dans l’œuvre d’Ibn ‘Arabî

Les références citées pendant la conférence :
Les Signes : « Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que c’est cela (le Coran), la vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ? »
[Coran 41: 53]
Al-Ta’wîl : « Le ta’wîl est essentiellement compréhension symbolique, transmutation de tout le visible en symboles, intuition d’une personne ou d’une essence dans une Image qui n’est ni l’universel logique,

Ibn ‘Arabî : sa vie, sa fonction – Entretien avec Michel Chodkiewicz (1/3)

Ibn ‘Arabî : sa vie, sa fonction – Entretien avec Michel Chodkiewicz (1/3)

Ibn ‘Arabî, dont vous parlé vous-même depuis depuis fort longtemps, est un personnage impressionnant, contemporain de Saint-Dominique et de Saint-François d’Assise. Il est né à Murcie en 1165 et est mort en 1240, fort loin de l’Espagne. Il est très mal connu des Français, pourtant son œuvre est immense et très complexe. Nous pouvons la décrire, à très grands traits, en disant que c’est un voyage initiatique dans le Coran, cet « océan sans rivage », titre de l’un de vos ouvrages, « L’Océan sans rivage de la parole divine ». Sa vie, elle-même, est un voyage. Tout d’abord, il faudrait rappeler qui il est, car nous le connaissons très mal…

Ibn ‘Arabî et sainteté en islam – Entretien avec Michel Chodkiewicz (3/3)

Ibn ‘Arabî et sainteté en islam – Entretien avec Michel Chodkiewicz (3/3)

« Il nous faut des maîtres terrestres. » C’est une idée qui revient souvent dans vos écrits, Michel Chodkiewicz, et, bien sûr, dans les écrits d’Ibn ‘Arabî, qui vous est cher. Peut-être également, dans toute la tradition islamique. La révélation divine ne peut pas venir sans un homme qui a reçu de Dieu cette révélation, non plus sans les maîtres terrestres. Ceux-ci sont des guides pour le croyant, qui ne peut se débrouiller dans notre monde sans avoir quelques références humaines auxquelles s’adresser.

Ibn ‘Arabî : une épître à déchiffrer

Ibn ‘Arabî : une épître à déchiffrer

Par Michel Chodkiewicz
D. Gril s’emploie de son mieux à déchiffrer ces énigmes. Pour les « quatre oiseaux » qui, l’un après l’autre, prennent la parole, le traité lui-même et d’autres ouvrages d’Ibn ‘Arabî, notamment son Kitlâb al-istildhât permettent d’y reconnaitre quatre déterminations successives, ontologiquement parlant, du principe de la manifestation : al-warqâ, la colombe, est I’Âme universelle et correspond au lawh mahfûz; , l’aigle (dont la colombe est issue comme Eve d’Adam), symbolise l’Intellect premier et correspond au qalam…

De l’influence d’Ibn ‘Arabî sur l’école shâdhilie

De l’influence d’Ibn ‘Arabî sur l’école shâdhilie

Par Eric Geoffroy
Pour Ibn ‘Atâ’ Allah, le monde est donc à la fois « Lui et non Lui », selon l’expression d’Ibn ‘Arabî.
Sur tous ces points, l’enseignement doctrinal contenu dans les Latâ’if al-minan rejoint et explicite celui, plus sibyllin, des fameuses Hikam. Ainsi en va-t-il du caractère fondamentalement illusoire (tawahhum) de l’existence des créatures, mais encore faut-il préciser que c’est le sentiment que partagent les hommes d’avoir un être propre, autonome, et les séparant de l’Être de Dieu qui constitue le leurre suprême.

Le procès posthume d’Ibn ‘Arabî

Le procès posthume d’Ibn ‘Arabî

Par Michel Chodkiewicz
C’est de façon tout à fait délibérée que je donne à ces remarques sur les polémiques anti-akbariennes un titre au singulier : contrairement aux apparences il n’y a pas eu, tout au long des siècles et jusqu’à aujourd’hui, une série de procès mais un seul et unique procès où, d’âge en âge, les mêmes critiques, appuyées sur les mêmes citations, sont inlassablement répétées.
Il s’agit, d’autre part, d’un procès posthume : de son vivant Ibn ‘Arabî, s’il a parfois été controversé, n’a pas été l’objet des accusations d’hérésie qui devaient, par la suite, être portées contre lui.

Ibn ‘Arabî : L’héritage muhammadien

Ibn ‘Arabî : L’héritage muhammadien

Par Chittick William C., Barré Véronique
Comment acquérir la connaissance elle-même accordée à un prophète ? A cette question fondamentale de l’enseignement d’Ibn ‘Arabî il faudra répondre que la guidance de la plupart d’entre eux ne nous étant parvenue, la seule façon de la recueillir est de faire appel aux derniers prophètes : le meilleur choix étant de se tourner vers (celui qui les contient tous) Muhammad.
A propos de l’effort humain, Ibn ‘Arabî dit que, même une fois « la porte » atteinte, l’homme y frapperait-il tant qu’il voudrait, Dieu seul décidera qu’elle s’ouvre.

Ibn ‘Arabî, ou la doctrine de l’universel

Ibn ‘Arabî, ou la doctrine de l’universel

Par Eric Geoffroy
Muhyî al-Dîn Ibn ‘Arabî (1165-1240) est le « Grand Maître » (al-Shaykh al-Akbar) de la spiritualité et de l’ésotérisme islamiques. Depuis son Andalousie natale jusqu’à Damas, dernière étape de sa pérégrination en ce monde, il a parcouru toutes les stations de la Voie soufie. Désigné comme le « Sceau muhammadien de la sainteté » – le Sceau universel étant, selon l’islam, Jésus – il était dès lors investi pour laisser une œuvre écrite aussi dense qu’abondante.

Association Conscience Soufie
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ISSN : 2777-9289