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Ibn ‘Arabî et sainteté en islam – Entretien avec Michel Chodkiewicz (3/3)

Ibn ‘Arabî et sainteté en islam – Entretien avec Michel Chodkiewicz (3/3)

« Il nous faut des maîtres terrestres. » C’est une idée qui revient souvent dans vos écrits, Michel Chodkiewicz, et, bien sûr, dans les écrits d’Ibn ‘Arabî, qui vous est cher. Peut-être également, dans toute la tradition islamique. La révélation divine ne peut pas venir sans un homme qui a reçu de Dieu cette révélation, non plus sans les maîtres terrestres. Ceux-ci sont des guides pour le croyant, qui ne peut se débrouiller dans notre monde sans avoir quelques références humaines auxquelles s’adresser.

Ibn ‘Arabî : une épître à déchiffrer

Ibn ‘Arabî : une épître à déchiffrer

Par Michel Chodkiewicz
D. Gril s’emploie de son mieux à déchiffrer ces énigmes. Pour les « quatre oiseaux » qui, l’un après l’autre, prennent la parole, le traité lui-même et d’autres ouvrages d’Ibn ‘Arabî, notamment son Kitlâb al-istildhât permettent d’y reconnaitre quatre déterminations successives, ontologiquement parlant, du principe de la manifestation : al-warqâ, la colombe, est I’Âme universelle et correspond au lawh mahfûz; , l’aigle (dont la colombe est issue comme Eve d’Adam), symbolise l’Intellect premier et correspond au qalam…

De l’influence d’Ibn ‘Arabî sur l’école shâdhilie

De l’influence d’Ibn ‘Arabî sur l’école shâdhilie

Par Eric Geoffroy
Pour Ibn ‘Atâ’ Allah, le monde est donc à la fois « Lui et non Lui », selon l’expression d’Ibn ‘Arabî.
Sur tous ces points, l’enseignement doctrinal contenu dans les Latâ’if al-minan rejoint et explicite celui, plus sibyllin, des fameuses Hikam. Ainsi en va-t-il du caractère fondamentalement illusoire (tawahhum) de l’existence des créatures, mais encore faut-il préciser que c’est le sentiment que partagent les hommes d’avoir un être propre, autonome, et les séparant de l’Être de Dieu qui constitue le leurre suprême.

Le procès posthume d’Ibn ‘Arabî

Le procès posthume d’Ibn ‘Arabî

Par Michel Chodkiewicz
C’est de façon tout à fait délibérée que je donne à ces remarques sur les polémiques anti-akbariennes un titre au singulier : contrairement aux apparences il n’y a pas eu, tout au long des siècles et jusqu’à aujourd’hui, une série de procès mais un seul et unique procès où, d’âge en âge, les mêmes critiques, appuyées sur les mêmes citations, sont inlassablement répétées.
Il s’agit, d’autre part, d’un procès posthume : de son vivant Ibn ‘Arabî, s’il a parfois été controversé, n’a pas été l’objet des accusations d’hérésie qui devaient, par la suite, être portées contre lui.

Ibn ‘Arabî : L’héritage muhammadien

Ibn ‘Arabî : L’héritage muhammadien

Par Chittick William C., Barré Véronique
Comment acquérir la connaissance elle-même accordée à un prophète ? A cette question fondamentale de l’enseignement d’Ibn ‘Arabî il faudra répondre que la guidance de la plupart d’entre eux ne nous étant parvenue, la seule façon de la recueillir est de faire appel aux derniers prophètes : le meilleur choix étant de se tourner vers (celui qui les contient tous) Muhammad.
A propos de l’effort humain, Ibn ‘Arabî dit que, même une fois « la porte » atteinte, l’homme y frapperait-il tant qu’il voudrait, Dieu seul décidera qu’elle s’ouvre.

Ibn ‘Arabî, ou la doctrine de l’universel

Ibn ‘Arabî, ou la doctrine de l’universel

Par Eric Geoffroy
Muhyî al-Dîn Ibn ‘Arabî (1165-1240) est le « Grand Maître » (al-Shaykh al-Akbar) de la spiritualité et de l’ésotérisme islamiques. Depuis son Andalousie natale jusqu’à Damas, dernière étape de sa pérégrination en ce monde, il a parcouru toutes les stations de la Voie soufie. Désigné comme le « Sceau muhammadien de la sainteté » – le Sceau universel étant, selon l’islam, Jésus – il était dès lors investi pour laisser une œuvre écrite aussi dense qu’abondante.

Ibn ‘Arabî : deux ouvrages sont essentiels

Ibn ‘Arabî : deux ouvrages sont essentiels

Par Hassan Elboudrari
….Ce qui précède n’épuise évidemment pas la richesse de ces deux ouvrages, congruents en maints endroits, procédant l’un et l’autre par cette sorte de familiarité intime avec un homme et son expérience profonde du rapport avec le divin et qui est vraisemblablement nécessaire à quiconque veut rendre plus accessible l’ampleur et souvent l’ardu de l’œuvre d’Ibn ‘Arabi. C’est pourquoi, ces deux ouvrages sont essentiels.

Fragments rimbaldiens

Fragments rimbaldiens

Par Eric Geoffroy
Dans les jours qui précèdent sa mort à Marseille le 10 novembre 1891, Arthur Rimbaud répète sans cesse « Allah Karîm » (« Dieu est généreux »). Ce témoignage provient de sa sœur Isabelle, qui a pourtant tenté de présenter son frère comme un bon chrétien. Sans préciser ici dans quelle confession son frère se serait éteint, elle écrit de Marseille à leur mère : « Ce n’est pas un pauvre malheureux réprouvé qui va mourir près de moi : c’est un juste, un saint, un martyr, un élu ! ».

Rimbaud, un des plus grands poètes de la littérature universelle, un des grands esprits de l’âme française, musulman ?

Rapport Moral Conscience Soufie 2020

Rapport Moral Conscience Soufie 2020

Par Eric Geoffroy
Au terme de l’année 2020, Conscience Soufie affirme sa volonté de poursuivre ses actions pour une meilleure compréhension de l’islam, de sa culture, et de sa spiritualité, afin de combler les attentes d’un public en recherche de repères. Conscience Soufie espère ainsi servir au mieux son objectif, celui d’offrir un service d’utilité publique.
En tant que président de l’association, je tiens à remercier toute l’équipe Conscience Soufie pour le travail formidable accompli en 2020, dans des circonstances de vie parfois difficiles, ainsi que tous les généreux donateurs qui ont permis de réaliser tant d’événements de belle facture, et d’inscrire les actions de Conscience Soufie dans la durée.

Association Conscience Soufie
14 avenue de l’opéra,
75001 PARIS
Contact: info@consciencesoufie.com
ISSN : 2777-9289