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Poème de Hallâj : Wa-Llâhi mâ tala’at shamsun

Poème de Hallâj : Wa-Llâhi mâ tala’at shamsun

Poème de Hussein Mansour al- Hallaj
Traduction par Mahmoud Sami-Ali
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Dieu en témoigne ! Qu’aucun soleil ne se lève ni se couche
Sans que Ton amour soit uni à mes souffles
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Et que je ne m’isole pour m’entretenir avec autrui
Sans que Tu ne sois mon entretien avec autrui

Poème de Hallâj : Ra’aytu Rabbî bi-‘ayni qalbî

Poème de Hallâj : Ra’aytu Rabbî bi-‘ayni qalbî

Poème de Hussein Mansour al- Hallaj
Traduction par Louis Massignon
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Je vis mon Seigneur, avec l’œil de mon cœur,
Et Lui dis : Qui es-Tu ? Il me dit : Toi !
***
Mais, pour Toi, le “où” ne sait trouver un lieu,
Il n’y a pas de “où” repérable, du moment qu’il s’agit de Toi !

Poème du cheikh al-‘Alâwî : Udhkur Allâh yâ rafîqî

Poème du cheikh al-‘Alâwî : Udhkur Allâh yâ rafîqî

Ce passage du poème « Invoque Dieu, ô compagnon » en est la meilleure illustration :
Notre liqueur est un très vieux vin
Cacheté avant Adam !
Elle nous a enivré, ô mon ami
Depuis un temps d’avant les temps !
Elle nous a fait tomber d’un sommet sublime,
De l’Être pur vers le néant.
Puis nous sommes retourné vers le Compagnon d’en haut
Par-delà le Trône et le Calame !
Nous nous sommes tenu à l’horizon suprême
Et nous sommes revêtu du monde,
Nous nous sommes caché sous les traits de la créature
Afin de ne pas être vu des humains !

Poème du cheikh al-‘Alâwî : A yâ murîd Allâh – Ô aspirant à Dieu

Poème du cheikh al-‘Alâwî : A yâ murîd Allâh – Ô aspirant à Dieu

En soufisme, le disciple, l’aspirant, est appelé murîd, « celui qui veut Dieu », ou qui « veut cheminer vers Dieu ». Mais les soufis considèrent que c’est Dieu qui prend l’initiative de le rapprocher de Lui, et que son progrès repose sur la grâce. Le murîd ne se meut que parce que Dieu l’a préalablement « désiré » (murâd), et il ne doit jamais oublier que l’amour divin seul constitue son énergie.
Ô aspirant à Dieu, à ton attention je me répète, alors écoute bien !
Si tu comprends ma parole, tu parviendras à Dieu !

Poème du cheikh ‘Adda : Arâ-ka bi-husn l-sadd ‘annî turshidu-nî

Poème du cheikh ‘Adda : Arâ-ka bi-husn l-sadd ‘annî turshidu-nî

Dans le Dîwân, c’est le cheikh ‘Adda qui développe le contraste radical entre le soleil et l’ombre.
Dans la contemplation du cosmos, tout d’abord :
L’univers, en son principe même, est aboli par l’Essence,
Apparent grâce à Sa lumière, telle une ombre étendue.
Il faut ici penser à l’une des « sagesses » d’Ibn ‘Atâ’Allâh : « Les univers s’affirment parce qu’ils sont par Lui affermis, mais ils sont abolis par l’unicité de Son essence. »

Références : Le langage symbolique dans l’œuvre d’Ibn ‘Arabî

Références : Le langage symbolique dans l’œuvre d’Ibn ‘Arabî

Les références citées pendant la conférence :
Les Signes : « Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que c’est cela (le Coran), la vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ? »
[Coran 41: 53]
Al-Ta’wîl : « Le ta’wîl est essentiellement compréhension symbolique, transmutation de tout le visible en symboles, intuition d’une personne ou d’une essence dans une Image qui n’est ni l’universel logique,

Ibn ‘Arabî : sa vie, sa fonction – Entretien avec Michel Chodkiewicz (1/3)

Ibn ‘Arabî : sa vie, sa fonction – Entretien avec Michel Chodkiewicz (1/3)

Ibn ‘Arabî, dont vous parlé vous-même depuis depuis fort longtemps, est un personnage impressionnant, contemporain de Saint-Dominique et de Saint-François d’Assise. Il est né à Murcie en 1165 et est mort en 1240, fort loin de l’Espagne. Il est très mal connu des Français, pourtant son œuvre est immense et très complexe. Nous pouvons la décrire, à très grands traits, en disant que c’est un voyage initiatique dans le Coran, cet « océan sans rivage », titre de l’un de vos ouvrages, « L’Océan sans rivage de la parole divine ». Sa vie, elle-même, est un voyage. Tout d’abord, il faudrait rappeler qui il est, car nous le connaissons très mal…

Ibn ‘Arabî et sainteté en islam – Entretien avec Michel Chodkiewicz (3/3)

Ibn ‘Arabî et sainteté en islam – Entretien avec Michel Chodkiewicz (3/3)

« Il nous faut des maîtres terrestres. » C’est une idée qui revient souvent dans vos écrits, Michel Chodkiewicz, et, bien sûr, dans les écrits d’Ibn ‘Arabî, qui vous est cher. Peut-être également, dans toute la tradition islamique. La révélation divine ne peut pas venir sans un homme qui a reçu de Dieu cette révélation, non plus sans les maîtres terrestres. Ceux-ci sont des guides pour le croyant, qui ne peut se débrouiller dans notre monde sans avoir quelques références humaines auxquelles s’adresser.

Ibn ‘Arabî : une épître à déchiffrer

Ibn ‘Arabî : une épître à déchiffrer

Par Michel Chodkiewicz
D. Gril s’emploie de son mieux à déchiffrer ces énigmes. Pour les « quatre oiseaux » qui, l’un après l’autre, prennent la parole, le traité lui-même et d’autres ouvrages d’Ibn ‘Arabî, notamment son Kitlâb al-istildhât permettent d’y reconnaitre quatre déterminations successives, ontologiquement parlant, du principe de la manifestation : al-warqâ, la colombe, est I’Âme universelle et correspond au lawh mahfûz; , l’aigle (dont la colombe est issue comme Eve d’Adam), symbolise l’Intellect premier et correspond au qalam…

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