Auteur/autrice : Conscience Soufie L

Poème du cheikh al-‘Alâwî : A yâ murîd Allâh – Ô aspirant à Dieu

En soufisme, le disciple, l’aspirant, est appelé murîd, « celui qui veut Dieu », ou qui « veut cheminer vers Dieu ». Mais les soufis considèrent que c’est Dieu qui prend l’initiative de le rapprocher de Lui, et que son progrès repose sur la grâce. Le murîd ne se meut que parce que Dieu l’a préalablement « désiré » (murâd), et il ne doit jamais oublier que l’amour divin seul constitue son énergie.
Ô aspirant à Dieu, à ton attention je me répète, alors écoute bien !
Si tu comprends ma parole, tu parviendras à Dieu !

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Poème du cheikh ‘Adda : Arâ-ka bi-husn l-sadd ‘annî turshidu-nî

Dans le Dîwân, c’est le cheikh ‘Adda qui développe le contraste radical entre le soleil et l’ombre.
Dans la contemplation du cosmos, tout d’abord :
L’univers, en son principe même, est aboli par l’Essence,
Apparent grâce à Sa lumière, telle une ombre étendue.
Il faut ici penser à l’une des « sagesses » d’Ibn ‘Atâ’Allâh : « Les univers s’affirment parce qu’ils sont par Lui affermis, mais ils sont abolis par l’unicité de Son essence. »

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Revue de Presse : Le cheikh Ahmad al-‘Alâwî

Petit Oranais – le 6 janvier 1924

« La religion musulmane, demandai-je au Cheikh, est-elle hostile à la civilisation et au progrès actuel ?

Pas du tout. La religion musulmane est très libérale et recommande l’instruction et les sciences aussi bien dans les pays musulmans que dans les pays chrétiens. Elle met la science au-dessus des pratiques religieuses même. En lisant notre histoire, on verra que les Arabes avaient eu des architectes, des docteurs, des ingénieurs, des marins, des Salomon, d’Abraham, de Jésus-Christ. Les Arabes se sont intéressés aux civilisations anciennes, notamment à la civilisation grecque.

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Références : Le langage symbolique dans l’œuvre d’Ibn ‘Arabî

Les références citées pendant la conférence :
Les Signes : « Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que c’est cela (le Coran), la vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ? »
[Coran 41: 53]
Al-Ta’wîl : « Le ta’wîl est essentiellement compréhension symbolique, transmutation de tout le visible en symboles, intuition d’une personne ou d’une essence dans une Image qui n’est ni l’universel logique,

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Ibn ‘Arabî : une épître à déchiffrer

Par Michel Chodkiewicz
D. Gril s’emploie de son mieux à déchiffrer ces énigmes. Pour les « quatre oiseaux » qui, l’un après l’autre, prennent la parole, le traité lui-même et d’autres ouvrages d’Ibn ‘Arabî, notamment son Kitlâb al-istildhât permettent d’y reconnaitre quatre déterminations successives, ontologiquement parlant, du principe de la manifestation : al-warqâ, la colombe, est I’Âme universelle et correspond au lawh mahfûz; , l’aigle (dont la colombe est issue comme Eve d’Adam), symbolise l’Intellect premier et correspond au qalam…

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